dimanche 12 décembre 2010


Au début et à la fin de l'hiver, on trouve souvent des "tipules des neiges", une autre espèce de mouche qui survit en hiver. On les remarque surtout lorsqu'elles "dansent" en voletant de haut en bas pour attirer une femelle.

Quels avantagent ces insectes trouvent-ils à s'activer en hiver? Simple: il y a beaucoup moins de prédateurs. Les insectes comme les libellules qui se nourrissent d'autres insectes, ont disparus depuis longtemps. Quant à la plupart des oiseaux insectivores il ont quitté pour des cieux plus cléments...



L'hiver est bien arrivé et plusieurs pensent que les insectes sont disparus du paysage jusqu'au printemps prochain. mais en fait, les insectes sont toujours présents, certains sont réduits à quelques œufs, d'autres sont des larves cachés dans des anfractuosités ou sous l'écorce des arbres. Mais d'autres sont encore plus surprenants: ils ont évolué pour prendre avantage des températures froides! Premier exemple: une espèce de mouche qui a perdu ses ailes et qui marche sur la neige lorsque la température oscille quelques degrés sous zéro. Ces "mouches des neiges"(Snow Fly en anglais, Chionea de son nom latin), sont généralement observées de la fin décembre jusqu'en février. Lorsque la température se fait trop froide, elles se réfugie sous la couche de neige, la température moyenne est plus tolérable. Leurs sorties en surface servent à chercher un partenaire pour la reproduction.

vendredi 19 novembre 2010

Crustacé Microscopique


L'hiver, en plus des fossiles et minéraux, je travaille beaucoup au microscope. Sans être particulièrement ardue la photo au microscope demande toutefois une certaine maîtrise, principalement en ce qui a trait à l'usage même du microscope. En effet, comment espérer faire des photos microscopique si l'on est incapable de travailler avec l'instrument de base?

Les meilleurs microscopes peuvent valoir quelques milliers de dollars, mais on peu en obtenir de très bons entre $1000 et $1500. On pourra alors obtenir des grossissements variant entre 40x et 400x. Les grossissements de 1000x seront plus difficiles, réalisés avec des optiques spéciales dites "à immersion d'huile" réservées aux utilisateurs plus aguerris. De tels grossissements sont toutefois rarement nécessaires.

Le crustacé que l'on voit ici a été photographié avec un grossissement de 40x. Un flash placé sous la lampe du microscope (une "modification maison") a figé les mouvements rapides de l'animal.

Champignon en HDR

Une autre image en HDR réalisée plus tôt cette année. J'ai exploité ce même champignon de diverses façons: avec des réflecteurs, avec un flash, mais cette image reste ma favorite. C'est que flash et réflecteurs sont parfaits pour contrôler la lumière sur le sujet, mais font peu pour contrôler le contraste de l'arrière plan, ce que le HDR peut faire sans peine.

Feuilles en HDR

Vous connaissez le HDR? Il s'agit d'un acronyme pour High Dynamic Range, ou Plage Dynamique Ëtendue en français. Le HDR est une technique qui permet de conserver de l'information dans les zones à la fois très sombres et très claires d'une image. Souvent utilisée en paysage ou pour des scènes plus larges, on peut également appliquer la même approche en macro. L'image que l'on voit ici est très contrastée: une paire de feuilles tombées en plein soleil mais avec des zones très sombres. Le HDR (ici réalisée avec Photoshop CS5) a maintenu du détail partout dans l'image.

mardi 2 novembre 2010

Sculptures de Glace

Même la glace peut offrir de très intéressantes photos. Ce matin, au chalet, la température matinale était d'environ -6 C. Il va sans dire que la mare de mes castors a gelé. Suivant les conditions au moment du gel (force et direction du vent par exemple) la glace présentera différentes textures. C'est ensuite au photographe de faire son oeuvre et de reconnaître les portions les plus photogéniques. Parfois il sera utile de travailler avec un polarisateur pour éliminer les réflections gênantes. Les photos présentées ici ont toutefois été réalisées telles quelles. Cette belle teinte vient simplement du ciel bleu qui s'est réfléchit dans la glace.

Feuille sous la Gelée

Même après que les brillantes couleurs de l'automne aient disparues, les feuilles tombées peuvent toujours nous fournir de belles images. Un petit matin froid, avec une bonne gelée, combiné avec une lumière intéressante, voilà la recette pour transformer une banale feuille brune sans éclat en une image digne d'intérêt. Il faut simplement prendre le temps, bien observer, trouver un angle intéressant. Il faut surtout partir avec l'esprit ouvert: Partir avec l'idée préconçue que les feuilles brunes sont sans intérêt est la meilleure façon de ne pas voir leur potentiel. Et c'est vrai pour tous les sujets...

mercredi 27 octobre 2010

Labradorite et la lumière


La Lumière (avec un grand "L") est la base même de la photographie et sans aucun doute l'élément le plus important et celui qui est le plus négligé par les amateurs. Une mauvaise lumière ne pourra donner qu'une mauvaise photo. A l'opposé, une lumière bien contrôlée résulte en une meilleure image.

L'exemple d'aujourd'hui vient tout juste d'être photographié au Club de Minéralogie de Montréal dans le cadre d'une série de photos pour illustrer les principaux éléments de notre collection. La première photo fut éclairée par un flash diffusé placé à gauche à environ 45 degrés. Après avoir vu le résultat sur l'écran de la caméra, j'ai pris la pierre pour l'éclairer avec une lampe sur pied qui éclaire l'espace de travail. C'est ainsi que j'ai trouvé l'angle idéal pour ce sujet particulier. J'ai donc repositionné mon flash pour qu'il éclaire la pierre directement du dessus, et ainsi obtenir la seconde photo plus représentative de ces pierres au coloris spectaculaire.

vendredi 15 octobre 2010

Ours Noir


Une transgression au blog, juste pour montrer que je ne fais pas que de la macro...

Je reviens d'une visite au Parc Omega, just au nord de Montebello. C'est un endroit magnifique pour faire de la photo animalière; on circule en auto au milieu des animaux. J'étais stationné le long de l'enclos des ours quant un préposé est venu les nourir. Ce jeune, par crainte ou par curiosité, à grimpé dans un arbre, m'offrant par le fait même une opportunité de portrait idéale... C'est dans ce genre de situation que l'on apprécie vraiment un bon zoom équipé d'un stabilisateur...

Brachiopode Fossile


L'été est fini, je retourne vers les fossiles en force... Avec un ami, Albert Cornu, qui s'occupe du texte, je travaille à un troisième livre sur les fossiles de Montréal.

Ce type de photos est assez spécial et est régit par des règles strictes. La lumière doit toujours provenir d'en haut à gauche, les spécimens sont toujours présentés avec la même orientation, une échelle est ajoutée pour montrer leur taille réelle. Comme on le voit sur notre exemple, un même fossile sera souvent photographié sous tous les angles pour en rendre l'identification plus facile.

Pour ceux que le sujet intéresse, nos deux ouvrages précédents sont disponibles sur le site du club de Minéralogie de Montréal, (http:/www.clubmineralogiemtl.com/quoideneuf/quoideneuf.html).

jeudi 30 septembre 2010

Trilobites


Quatre trilobites dégagés de main de maître et exposés au musée du Club de Minéralogie de Montréal. Exposés à l'aide de fibres optiques, ce qui a permis d'orienter très précisément l'angle de l'éclairage tout en conservant certaines plages plus sombres.

Il existe une alternative aux fibres optiques: des diodes montées sur cols de cygnes. Elles n'ont qu'un seul défaut: leur lumière n'est pas parfaitement blanche, mais plutôt bleutée. Par contre, à l'ère du numérique il suffit de faire une balance des blancs pour restaurer les couleurs originales.

Fibres Optiques

Les fibres optiques sont des outils de précision en éclairage macro. Plutôt que de projeter une grande quantité de lumière sur une grande surface, les fibres optiques peuvent cibler une zone très restreinte à l'exclusion du reste. Par le fait même, elles ne serviront jamais à faire des photos "en action", mais plutôt des sujet statiques qui demandent un traitement particulier pour les rendre plus intéressants.

La compagnie Novoflex manufacture un tel item pour la photo macro; il vaut près de $1600 US... Sans être aussi sophistiqué, ce que vous voyez ici est tout à fait fonctionnel et m'a coûté $200 pour les fibres optiques, plus environ $30 pour le reste. Il s'agit ni plus ni moins d'une boite en métal contenant une lampe. Un miroir monté sur un pivot permet de choisir l'éclairage de la lampe, ou en le rabaissant, de rediriger la lumière d'un flash électronique que l'on peut monter sur le dessus et qui projette sa lumière à travers une fenêtre pratiquée sur le dessus de la boite.

Comme on le voit, avec un peu d'ingéniosité il est parfois possible de se débrouiller à peu de frais...

jeudi 23 septembre 2010

Pierre Taillée


Un ami au Club de Minéralogie de Montréal (Christian Fenat, pour ne pas le nommer) m'a prêté cette pierre pour la photographier. Comme l'image précédente, celle-ci est éclairée avec deux types de lumière différentes qui donnent chacune leur effet. D'abord, un flash positionné au dessus et à travers une "tente lumineuse" donne une lumière assez douve et uniforme. La position du flash et l'angle de prise de vue furent réajusté à quelques reprises jusqu'à ce que les reflets dans les facettes soient acceptable.

La pierre était posée sur un fond de plexiglas blanc. Sous celui-ci j'ai disposé une source de lumière à priori inhabituelle: une petite diode qui donne le reflet bleuté que l'on voit sous la pierre. Pour obtenir un tel effet, il faut travailler dans un studio sombre (ici, le soir et les lumières éteintes). Je commence avec quelques tests sans le flash; après avoir choisi mon ouverture, il ne reste plus qu'à jouer avec la vitesse jusqu'à ce que le reflet ait la luminosité désirée. Après quoi on allume le flash pour la photo finale.

Dent de Megalodon

L'été est fini, et les insectes se font plus rare. Le Club de Minéralogie (et de Paléontologie) de Montréal, dont je suis membre, a repris ses activités. Donc, autant parler de photos de pierres, minéraux, et fossiles...

De tels sujets inertes sont souvent parfaits pour un traitement en studio avec éclairage spécial, ce qui affine les sens et l'instinct du photographe. On pratique et on affine ses techniques, ce qui ne peut qu'améliorer la pratique photographique de tous les jours.

Le sujet présent, une dent de requin fossile, est éclairée avec une combinaison de types de lumière: celle d'un flash, redirigée avec des fibres optiques sur la dent, et une simple lampe de bureau munie d'une ampoule incandescente, qui donne sa teinte jaunâtre à l'arrière plan.

mercredi 8 septembre 2010

Nid d'Abeille


Le nid d'abeille fabrication maison utilisé dans la photo précédente. Il est constitué de "coroplast"(un carton de plastique que l'on achète dans les boutiques de matériel d'artistes ou de matériaux de construction). Il faut absolument utiliser le noir et non le blanc. Découpé à la largeur de mon flash et deux pouces de larges, les morceaux sont ensuite empilés et collés ensemble pour faire un bloc solide. On recouvre ensuite le tout de néoprène auto-adhésif en créant une gaine qui se glisse sur le flash. Un tel accessoire dirige la lumière du flash sur une zone très restreinte, ce qui permet de faire des effets d'éclairage impossibles à réaliser autrement.

Marguerite dans "Rayon de Lune"

Lorsque l'on sait comment contrôler flash et caméra on arrive à faire de la magie... Réaliser cette image fut assez simple en manuel, mais aurait été impossible en automatique. J'ai d'abord mesuré la lumière ambiante et choisi de la sous exposer de 2 stops. Un flash muni d'un "nid d'abeille" fabrication maison fut ensuite dirigé sur la fleur à l'avant plan. En travaillant avec la compensation d'exposition au flash de mon boîtier j'ai ensuite réglé l'exposition sur la fleur. Simple...

Pogonie au Flash

Un autre exemple ou le flash a sauvé l'image. Les pogonie sont des plantes de marécage, celle-ci pousse sur une île flottante au milieu d'un petit lac. La photo fut réalisée à partir d'un canot, pas exactement la plate forme la plus solide, et on oubli l'usage d'un trépied... Pour ajouter au problème, une brise régulière insistait pour me pousser au large, de sorte qu'il fut nécessaire de me retenir à l'île d'une main, et d'opérer la caméra de l'autre. En utilisant un flash muni d'un diffuseur j'ai réussi à augmenter la quantité de lumière pour compenser mon manque de stabilité.

Trille au Flash


Les avantages de travailler avec un flash sont nombreux. Il s'agit d'une source de lumière puissante, portable, et balancée comme la lumière du jour. Les gens qui n'aiment pas les flashes, et je le répète, sont ceux qui ne savent pas comment les contrôler. Cette image fut réalisée avec un flash parce que la fleur était dans une zone plus sombre que le fond; travailler en lumière naturelle aurait donné une image avec un fond trop clair. En jouant sur la puissance de mon flash, j'ai pu ajouter de la lumière sur la fleur tout en conservant un bon éclairage sur le fond.

mercredi 1 septembre 2010

Opilion acrobate


Beaucoup de photographes, et j'en vois régulièrement, détestent utiliser les flashes. Ils se plaisent à dire que la lumière des flashes n'est pas belle... En fait, si elle n'est pas belle c'est que le photographe ne sait pas comment la contrôler. TOUTE les sources de lumière sont pareille, puisque la lumière n'est faite que de photons. Bien contrôlée, la lumière d'un flash peut facilement se marier à la lumière ambiante, comme dans cette image d'un opilion suspendu à une plante. Ici, un flash annulaire MT-14 éclaire l'airaignée; en jouant avec l'ISO, la vitesse et l'ouverture, j'ai permi à la lumière ambiante d'éclairer l'arrière plan.

Guêpe sur son Nid



Une guêpe sur son nid de papier. En fait, une opportunité... J'ai trouvé la guêpe au cours d'une randonnée: l'insecte était au sol, sur le dos, et bougeait faiblement. En l'examinant de plus près j'ai remarqué que sont abdomen était littéralement vide, possiblement suite à l'attaque d'un autre insecte, ou autre évènement similaire. Je n'avais jamais rien vu de semblable. J'ai donc ramassé l'insecte dans le but de faire un autre portrait. Le nid? un nid qui a été détruit (par un oiseau ou un ours?). J'en ai gardé quelques morceaux. "Cheap"? Peut-être. Mais lorsqu'une telle opportunité se présente il est toujours de mise d'en profiter...

Mouche


Je manque parfois de temps (ou de patience...). Ces petites mouches ("hoverfly" en anglais) sont agiles, rapides et elles bougent constamment. Je voulais un très gros plan et les images sur le terrain n'arrivaient pas à me satisfaire. J'ai donc capturé une mouche et récolté une branche de verge d'or, que j'ai placé dans un vivarium. En moins d'une heure, j'avais une série d'excellentes images. Et j'ai remis la mouche en liberté. La lumière provenait d'un flash macro MT-24; avec le bon angle, il n'y a pas de risques de reflets.

mercredi 25 août 2010

Araignée Crabe et Guêpe

Les araignées crabe sont de puissants prédateurs. Leur venin peut tuer instantanément des proies comme cette guêpe, de même que des bourdons ou des abeilles.

J'ai vu cette même araignée à quelques jours d'intervalle avec un bourdon et cette guêpe. L'éclairage provient du flash MT24, avec plus de puissance au flash de droite pour donner un peu de relief au corps de l'araignée. Pour obtenir la couleur verte du fond, j'ai réduit la vitesse d'exposition; c'est la lumière ambiante qui vient alors éclairer le fond. Avec une vitesse trop élevé, le fond deviendrait noir.

Araignée Crabe


Une araignée crabe sur une fleur de verge-d'or. Réalisée avec la 65mm macro de Canon, à presque 5x de grossissement. Ici, l'éclairage provient du flash macro MT24 équipé de filtres polariseurs.

Polarisation

Lorsque j'ai commencé à expérimenter avec l'éclairage polarisé j'ai cru, bien naïvement, que tous les insectes pourraient bénificier de cette technique. J'ai déchanté bien rapidement. En effet, dans bien des cas l'élimination de tous les reflets résulte en une masse sombre, sans définition, les yeux deviennent "morts", de sorte qu'il faut parfois changer de technique d'éclairage. Par contre, il est également possible d'ajuster la polarisation en tournant légèrement le filtre monté sur l'objectif. Dans le montage ci-contre on peut voir l'effet d'une polarisation au maximum, à demi-polarisé, et sans polarisation. En dosant l'effet du filtre, on peut dès lors contrôler les reflets.

Ping-Pong...

Avant de partir en vacance, j'ai écrit que je montrerais la technique utilisée pour éclairer la tête de Fourmi Charpentière montrée plus tôt. On se rappelle que la fourmi fut trouvée morte sur le rebords d'une fenêtre de mon chalet. Piquée sur une aiguille, on la voit ci-contre au milieu d'une balle de ping-pong qui a été découpée de deux trous, avant et arrière. Sous la fourmi, la balle a également été découpée pour pouvoir la maintenir en place avec une pince alligator; une deuxième pince maintient l'aiguille et la fourmi. Un ou deux flashes, placés de part et d'autre de la balle fournissent l'éclairage, la balle diffusant cette lumière pour la rendre très douce et enveloppante. Excellent pour beaucoup de sujets très petits, qui malheureusement sont normalement morts et montés.

jeudi 12 août 2010

Criquet


Tous les insectes que je photographie ne sont pas morts... Certains sont photographiés sur le terrain, mais lorsque le facteur de grossissement devient trop élevé il est souvent plus simple de travailler en studio, dans des conditions plus contrôlées. Le criquet a été capturé derrière mon chalet et placé dans un "vivarium" mesurant moins de 6 pouces de long, 4 de haut, et 2 de large (fabrication maison). Il s'est rapidement calmé, et en quelques minutes j'avais réalisé plus d'une vingtaine de clichés. Contrairement à ce que l'on pourrais penser, photographier à travers une vitre n'est pas vraiment compliqué: il suffit de positionner les flash à un angle de 45 degrés, ce qui évite de créer des reflets.

Fourmi Charpentière


Une tête de fourmi charpentière en stack de 5 images. Ici, ce qui fut le plus difficile c'est l'éclairage. La technique des flash polarisés ne fonctionne pas: un insecte aussi noir que cette fourmi "absorbe" la lumière; sans reflets il ne reste rien pour définir la forme du sujet. Finalement, j'ai placé l'insecte (trouvé mort sur le rebord d'une fenêtre de mon chalet) à l'intérieur d'un diffuseur formé par une balle de ping-pong! Les deux têtes de flash de mon MT-24 éclairait de l'extérieur. La semaine prochaine (après mon retour de vacance) je vous montrerai la mise en scène...

mardi 3 août 2010

Tête de Moustique


J'ai beaucoup de plaisir avec le 65 macro de Canon en combinaison avec le flash MT-24EX, un flash macro à deux têtes orientables.

Ici, un moustique qui a eu la mauvaise idée (pour lui...) de venir me piquer. Je j'ai tué "gentiment" pour immédiatement après le monter au bout d'une pince articulée pour en tirer le portrait. Peu de gens se rendent compte que les moustiques sont couverts de poils et d'écailles.

Têtes de Libellules

Deux images de libellules, réalisées avec le même objectif (65mm macro de Canon), avec le même flash (Le flash macro MT-24EX). Il y a toutefois une différence majeure: la deuxième image a bénéficié d'un éclairage polarisé.

Il faut toutefois plus qu'un simple polariseur sur l'objectif pour obtenir de tels résultats. En effet, il est essentiel que la lumière elle même soit polarisée. J'ai dont muni chaque tête de flash de son propre filtre. Des polariseurs sont disponibles sous forme de pellicule que l'on peut découper à la taille désirée. Un morceau de Velcro les maintient en place. L'étape suivante consiste à trouver le bon angle pour le filtre monté sur l'objectif. On le dévisse, puis on regarde les flashs munis de leurs propre filtres. En tournant le polariseur il vient un moment ou les deux têtes de flash deviennent noirs; les filtres sont alors "cross polarisés", ce qui veut dire que les reflets qui seraient générés par les flash seront éliminés par le filtre sur l'objectif.

jeudi 29 juillet 2010

"Taon Vert"

Malgré sa couleur, on l'appelle en Anglais la "Green Horsefly", ou le "Taon Vert". Elle est venue me voir sur la plage de mon lac préféré en Outaouais. Le résultat d'un stack de 8 images, je doute de la validité scientifique de mon image. Il semble en effet que les parties bucales furent possiblement abimées durant la capture.

Il s'agit également de la premiere image réalisée avec mon nouveau Canon 65 macro.

mercredi 28 juillet 2010

Longicorne


J'ai longtemps tenté de produire un portrait valable d'un longicorne, sans jamais être satisfait. En argentique, j'étais limité à un seul cliché, au format d'image d'un 35mm (format dit 3/2). Les antennes se retrouvaient toujours hors focus et la composition laissait de grande portion d'image vide...

Arrive le numérique. Le problème de focus fut réglé avec la technique du focus stacking (7 images en tout). L'espace vide? Personne ne nous force à conserver un format 3/2...

Punaise et Parasite


Un autre exemple d'insecte dont la surface est réfléchissante au point de diminuer la couleur intrinsèque du sujet. Encore une fois, le flash est légèrement diffusé.

Une autre solution, que nous verrons dans une image future, consiste à travailler en lumière polarisée. Mais attention: il ne suffit pas de mettre un polariseur sur son objectif (ça serait trop simple...), il faut également polariser la source de lumière...

Demoiselle à Ailes Noires


Il y a de ces insectes qui sont difficiles à photographier pour diverses raisons. L'une de ces raisons consiste en la surface très réfléchissante de ces derniers. C'est le cas des demoiselles à ailes noires comme celle que l'on voit ici. Un flash direct, positionné près de l'optique donnera généralement des résultats décevants; les reflets éliminant virtuellement toute la couleur métalisée de l'insecte. Une solution consiste à diffuser la source de lumière, voire même à changer son angle d'éclairage. Les deux solutions furent retenues ici: un flash cobra puissant et équipé d'une boite de diffusion est positionné au dessus et légèrement derrière l'insecte. L'angle choisi et l'ouverture (f16) furent suffisant pour maintenir la totalité de la tête de la demoiselle en focus.

Luciole


Une image qui me tient à coeur: une mouche à feu qui allume sa lumière, le tout en lumière naturelle. La plus grande difficultée consiste à faire la mise au point... Il est pour ainsi dire impossible d'utiliser une lampe de poche, puisque la limière dérange l'insecte qui cesse alors d'émettre. Utiliser un flash pour l'éclairage est également problématique: celui-ci estompe l'éclairage assez faible de la luciole. L'an prochain je vais tout de même essayer de nouveau au flash, en baissant sa puissance au minimum. Entre temps, la caméra fut poussée à 1600 ISO, et poussée encore plus au "développement" avec Photoshop. Oui, il y a du "noise", mais ça reste une photo intéressante.

mercredi 21 juillet 2010

Libellule

A date, toutes les images que vous avez vu sont des stacks, une technique avec laquelle j'expérimente depuis quelques mois et qui me fascine toujours. Mais il ne faut surtout pas croire qu'il faut absolument faire des stacks pour obtenir une image nette.

Ce portrait de libellule est le fruit d'une seule image. Le secret est de bien choisir son angle de prise de vue pour que toutes les parties importantes soient dans le même plan focal. Autrement dit, tout ce qui doit être net devrait être parallèle au dos de la caméra. On ajoute ensuite une ouverture de f16, le bon éclairage, et le tour est joué...

Mouche Asilide


Un de mes photographes favori, John Shaw, a déjà écrit que personne ne sortirait dehors si les mouches asilide étaient de la dimension d'un berger allemand... Il s'agit d'un prédateur féroce; j'en ai déjà vu une s'envoler avec une libellule au moins 1o fois plus grande...

Ici encore, la technique du stack avec 4 images.

Tipule


J'ai toujours bien aimé les tipules. Il s'agit d'insectes qui sont fréquemment décrits comme ressemblant à des "maringouins géants", mais ils sont parfaitement inoffencifs.

Ici, l'insecte est vivant, dans le fond d'un vivarium. Il s'est calmé, donc j'ai incliné le vivarium et retiré son couvercle, de sorte que je pouvais photographier sans vitre entre la caméra et le sujet. L'éclairage provient d'un flash macro ("twin flash"). Parce que l'insecte est vivant, je me suis limité à 3 photos pour réaliser mon "stack".

Mouche-à-Chevreuil (2)


Un autre exemple de ma mouche-à-chevreuil, mais avec un angle plus de profil. Ici encore, la technique est celle du stacking. L'éclairage était maintenu très doux. Pour ce qui est du fond, il consistait simplement en une feuille d'arbre à quelques pouces derrière l'insecte.

samedi 17 juillet 2010

Demoiselle


Une autre demoiselle vivante photographiée en stack de 3 images.

Demoiselle Bleue

Une Demoiselle Bleue. Cette fois, le "stack" a été limité à trois images. Pourquoi? Parce que l'insecte est toujours vivant, il est simplement retenu par un système de pince articulée qui le retient par les ailes. Par contre, les pattes et la tête étant libres, la Demoiselle risque toujours de bouger. Pour diminuer les difficultés d'enlignements on limite donc le nombre de photos pour le Stack.

Petite Mouche (2)

La même mouche, mais cette fois, seulement la tête. Toujours en Focus Stack. Pour vous donner une idée de la dimension, cette tête est plus ou moins de la dimension d'une tête d'épingle...

Petite Mouche

Une très petite mouche, également réalisée en Focus Stacking. Sept photos furent nécessaire pour avoir la profondeur de champ visible ici.

Mouche-à-Chevreuil


Une première image: une mouche-à-chevreuil réalisée en "focus stack. Il s'agit d'une technique qui consiste à réaliser une série de photos en modifiant légèrement la mise au point d'une photo à l'autre. Un logiciel, ici Photoshop, s'occupe ensuite de "stacker" les images en ne conservant que les portions nettes de chacune.