jeudi 29 juillet 2010

"Taon Vert"

Malgré sa couleur, on l'appelle en Anglais la "Green Horsefly", ou le "Taon Vert". Elle est venue me voir sur la plage de mon lac préféré en Outaouais. Le résultat d'un stack de 8 images, je doute de la validité scientifique de mon image. Il semble en effet que les parties bucales furent possiblement abimées durant la capture.

Il s'agit également de la premiere image réalisée avec mon nouveau Canon 65 macro.

mercredi 28 juillet 2010

Longicorne


J'ai longtemps tenté de produire un portrait valable d'un longicorne, sans jamais être satisfait. En argentique, j'étais limité à un seul cliché, au format d'image d'un 35mm (format dit 3/2). Les antennes se retrouvaient toujours hors focus et la composition laissait de grande portion d'image vide...

Arrive le numérique. Le problème de focus fut réglé avec la technique du focus stacking (7 images en tout). L'espace vide? Personne ne nous force à conserver un format 3/2...

Punaise et Parasite


Un autre exemple d'insecte dont la surface est réfléchissante au point de diminuer la couleur intrinsèque du sujet. Encore une fois, le flash est légèrement diffusé.

Une autre solution, que nous verrons dans une image future, consiste à travailler en lumière polarisée. Mais attention: il ne suffit pas de mettre un polariseur sur son objectif (ça serait trop simple...), il faut également polariser la source de lumière...

Demoiselle à Ailes Noires


Il y a de ces insectes qui sont difficiles à photographier pour diverses raisons. L'une de ces raisons consiste en la surface très réfléchissante de ces derniers. C'est le cas des demoiselles à ailes noires comme celle que l'on voit ici. Un flash direct, positionné près de l'optique donnera généralement des résultats décevants; les reflets éliminant virtuellement toute la couleur métalisée de l'insecte. Une solution consiste à diffuser la source de lumière, voire même à changer son angle d'éclairage. Les deux solutions furent retenues ici: un flash cobra puissant et équipé d'une boite de diffusion est positionné au dessus et légèrement derrière l'insecte. L'angle choisi et l'ouverture (f16) furent suffisant pour maintenir la totalité de la tête de la demoiselle en focus.

Luciole


Une image qui me tient à coeur: une mouche à feu qui allume sa lumière, le tout en lumière naturelle. La plus grande difficultée consiste à faire la mise au point... Il est pour ainsi dire impossible d'utiliser une lampe de poche, puisque la limière dérange l'insecte qui cesse alors d'émettre. Utiliser un flash pour l'éclairage est également problématique: celui-ci estompe l'éclairage assez faible de la luciole. L'an prochain je vais tout de même essayer de nouveau au flash, en baissant sa puissance au minimum. Entre temps, la caméra fut poussée à 1600 ISO, et poussée encore plus au "développement" avec Photoshop. Oui, il y a du "noise", mais ça reste une photo intéressante.

mercredi 21 juillet 2010

Libellule

A date, toutes les images que vous avez vu sont des stacks, une technique avec laquelle j'expérimente depuis quelques mois et qui me fascine toujours. Mais il ne faut surtout pas croire qu'il faut absolument faire des stacks pour obtenir une image nette.

Ce portrait de libellule est le fruit d'une seule image. Le secret est de bien choisir son angle de prise de vue pour que toutes les parties importantes soient dans le même plan focal. Autrement dit, tout ce qui doit être net devrait être parallèle au dos de la caméra. On ajoute ensuite une ouverture de f16, le bon éclairage, et le tour est joué...

Mouche Asilide


Un de mes photographes favori, John Shaw, a déjà écrit que personne ne sortirait dehors si les mouches asilide étaient de la dimension d'un berger allemand... Il s'agit d'un prédateur féroce; j'en ai déjà vu une s'envoler avec une libellule au moins 1o fois plus grande...

Ici encore, la technique du stack avec 4 images.

Tipule


J'ai toujours bien aimé les tipules. Il s'agit d'insectes qui sont fréquemment décrits comme ressemblant à des "maringouins géants", mais ils sont parfaitement inoffencifs.

Ici, l'insecte est vivant, dans le fond d'un vivarium. Il s'est calmé, donc j'ai incliné le vivarium et retiré son couvercle, de sorte que je pouvais photographier sans vitre entre la caméra et le sujet. L'éclairage provient d'un flash macro ("twin flash"). Parce que l'insecte est vivant, je me suis limité à 3 photos pour réaliser mon "stack".

Mouche-à-Chevreuil (2)


Un autre exemple de ma mouche-à-chevreuil, mais avec un angle plus de profil. Ici encore, la technique est celle du stacking. L'éclairage était maintenu très doux. Pour ce qui est du fond, il consistait simplement en une feuille d'arbre à quelques pouces derrière l'insecte.

samedi 17 juillet 2010

Demoiselle


Une autre demoiselle vivante photographiée en stack de 3 images.

Demoiselle Bleue

Une Demoiselle Bleue. Cette fois, le "stack" a été limité à trois images. Pourquoi? Parce que l'insecte est toujours vivant, il est simplement retenu par un système de pince articulée qui le retient par les ailes. Par contre, les pattes et la tête étant libres, la Demoiselle risque toujours de bouger. Pour diminuer les difficultés d'enlignements on limite donc le nombre de photos pour le Stack.

Petite Mouche (2)

La même mouche, mais cette fois, seulement la tête. Toujours en Focus Stack. Pour vous donner une idée de la dimension, cette tête est plus ou moins de la dimension d'une tête d'épingle...

Petite Mouche

Une très petite mouche, également réalisée en Focus Stacking. Sept photos furent nécessaire pour avoir la profondeur de champ visible ici.

Mouche-à-Chevreuil


Une première image: une mouche-à-chevreuil réalisée en "focus stack. Il s'agit d'une technique qui consiste à réaliser une série de photos en modifiant légèrement la mise au point d'une photo à l'autre. Un logiciel, ici Photoshop, s'occupe ensuite de "stacker" les images en ne conservant que les portions nettes de chacune.